Désolé d'arriver si tardivement mais j'ai eu disons un "empéchement" mais ca ne risque pas de se reproduire, a forciori pas celui la.
Un être bipède, vêtu de noir s'avance dans la brume... merde c'est quoi ce cliché ???
Vous pouvez le rencontrer dans une taverne ... diantre on réitère
Il fait son bon mètre quatre-vingt (une fois placé sur un tabouret et avec les bras levés). Il a revétu une armure de fourrure (si l'on peut appeler ca armure) qui ressemble a un rassemblement hétéroclite de restes d'un déjeuner Orc. Des morceaux de cuir souple reliés par des tendons, ou alors ce sont des cordes ou des bandes de tissus maculés par le temps. Ses longues pattes recroquevillées pour le moment sous son frele corps. ce qui le fait paraitre encore plus insignifiant qu'a la normale. La capuche de sa pélerine est rabattue ne laissant dépacer qu'un petit bout d'un museau fin qui fait se condenser l'humidité ambiante à intervalle régulier sans un bruit.
Maigrement éclairé, seul ,sur un toit d'une bicoque abandonnée des docs, l'arablète chargée, il se sent dans son élément. S'il ne le réprimait pas on pourrait entendre un claquement de machoire exprimant son contentement. Il avance de quelques pas sans briser le silence semblable à une fragile matière capable de s'effondrer sous un pas trop lourd. Il prend appuie sur le rebord du toit terrasse, place son coude sur son genou, épaule son outil de mort. puis d'un mouvement souple et lent, il aligne son œil avec l'empenage et la tête de flèche et la tête de la fléche avec la tête de son contrat. Sa petite griffe de l'index droit frole la détente, la corde part entraînant le carreau. Qui s'élance, traversant les airs et qu'il déchire et fait siffler. Le carreau fini par se loger dans la tête d'un gros bonhomme sous escorte. Le gouri est déjà parti ne laissant sur place que quelques graines et des coquilles de noix.
Courant dans le dédale des égouts il se stoppe sous une plaque descellée, écoute longuement l'absence de bruit. Et frinalement sort d'un bond dans la rue ,habillé d'un habit de toile noire,en direction d'un bâtiment anonyme et délabré (mais ca ca fait parti du folklo local). En pénétrant dans le vestibule l'odeur de sueur de renfermé et surtout la lumière cette putain de lumière l'agresse. Il rabat la capuche exposant son visage Un museau assez court où sont plantés des vibris ,assez longues ,en touffes. Des yeux couleur noisette, d'ailleurs ils ne sont pas beaucoup plus gros.
"Hé salut Dan'le! alors Le gros pas trop dur a viser? ha ha ha!
- C'est ca marre toi tu verras demain quand on parlera d'un type qui s'est fait étaler d'un seule carreau en plein front et sous le nez de son escorte en prime ! Et tois ta petite vieillle pas trop dur a trancher? bon allez je dois aller faire mon rapport."
Ainsi va la vie du gouri.