Le Joyeau de Samarande

Admin Messages : 171 Date d'inscription : 28/08/2008

Dans la soirée du 14e Jour d'Arlam, alors que l'hivers samaranien recouvre les toits et les rues d'une fine couche de givre donnant à la citée assoupie des allures féeriques…

Auguste Merkal, prévôt du quartier de la souche, dont le neveu, Julien Sacirbeck, a été assassiné la veille fait embaucher une poignée de mercenaires pour tirer l'affaire au clair : Dan'Le un tueur gourri, Emily Aux Gants Noirs une tire-laine du grand marché, Tarivol un jeune elfe fraîchement débarqué de sa nef, Mathias un rat-d'hotel et "l'As de Pique" un vieil Izgane diseur de bonne aventure. La belle Thalénia, sœur du défunt et doté d'un fort tempérament, qui ne compte pas rester inactive de son côté et insiste pour leurs adjoindre une enquêtrice à sa solde : Gaïa de Cassarie. Sur ces entrefait Henrique Sacirbeck-Wrinquel un lointain parent, cousin par germain de feu Julien, propose spontanément son aide pour découvrir le ou les criminels responsables du meurtre.

Le lendemain à l'aube la petite bande débarque à la Rapière d'Emeraude sise rue des orfèvres, une académie d'escrime que Julien fréquentait avec une assiduité toute relative, pour interroger le maître d'arme et les camarades du jeune homme...

... Lors de leur visite à la Rapière d'Emeraude, un jeune noble déshérité, Liam Samarande-Vérone, épéiste de talent et ami de Julien, rejoint le petit groupe pour les aider dans leur enquête.

C'est à la garçonnière du jeune Sacirbeck qu'ils trouvent soigneusement cachées les lettres d'amour attestant d'une relation entre lui et Marilyse Falon. D'après le contenu du courrier le riche et paranoïaque Amar, époux de Marilyse, serait au fait de leur romance et s'apprêterait a faire tuer son rival.

Munis de cette preuve et suite a une échauffourée avec trois détrousseurs, les héros s'en retournent voir le prévôt Merkal qui s'aquitte de leur salaires et les réemploi derechef pour s'occuper d'Amar Falon.

17e jour d'Arlam, une aube timide point sur Samarande envellopant la citée d'un linceul de brouillard. Après toute une journée passée en planque devant la demeure des Falons et divers préparatifs la petite troupe est prête a agir - du moins espérons le !

Admin Messages : 171 Date d'inscription : 28/08/2008

Extraits des carnets des Lames

Rhyn a écrit:: J'ouvre un œil quand les porte grincent sur leurs gonds. Les gardes font entrer une petite troupe d'individus dont un, l'air très noble... Mais très mal en point aussi. Ils parlent beaucoup, dans l'autre cellule les Guris jouent toujours aussi bruyamment aux dés. S'ensuit des allé retours diverses et varié des gardes venant chercher l'un de mes nouveaux compagnons de cellule, puis ramène un ... Euh... A peu près la même chose mais en beaucoup plus abimés. La fille du groupe qui a fait du gringue aux gardes a eu droit aussi a ses "attention" et du coup se retrouve silencieuse due a une mâchoire brisée. Maintenant, ils ont tous l'air plus ou moins en état.. en fait ils ont tous l'air moins en état. Et voilà pas qu'ils commencent a cogiter a se barrer de la prison.... Et en plein jour en plus... La gamelle arrive. Au passage, on m'annonce que demain, je vais a Aubagne ( oui, il a pas capté). On torche tous nos gamelles qui, apparemment droguées, nous plonge tous dans un profond sommeil. A notre réveil doux et attendris par les gardes... Non, par un réveil dur et vif des gardes, nous sommes invité a passer de sublime colliers qui nous relient les uns aux autres. Dans l'autre cellule, les guris sont très.... Pas là.C'est normal, ils sont en file indienne pour se faire pendre, et c'est d'ailleurs là qu'on nous mène... En tant que spectateur. Du coups les Guris sont très.. pendus. Ainsi qu'un handicapé et un je sais pas quoi de gosse, mais qui a pris son pieds apparemment, je sais pas trop, mais si je pouvais, je lui planterais bien une nécropole dans son BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP.

Puis on nous ramène en cellule. Peu après, on vient nous sortir de cellule, on nous file de quoi nous laver, habiller, et manger... Apparemment, une somme forfaitaire pour le groupe et doté de pas mal de zéro a été confier de manière a nous faire sortir de ces cages. On se retrouve donc chez la cousine d'un des nobles du groupes. La, j'en apprends un peu plus :
Un dénommé Julien à été tué alors qu'il livrait une lettre de permission d'accoster pour le bateau du nom de "Joyau de Samarande". Le fait est que la dernière personne a l'avoir signer et valider ainsi l'entrée de ce bateau en ville atteste n'avoir jamais eu ce document entre ses pattes.

Il est également sujet de "lettres d'amour" écrite par une dinde... Jamais su que les dindes pouvait écrire, mais bon si les rats le peuvent... Quoique...
Donc nous partîmes ensuite nous promener, tandis que le noble, cousin de la charmante demoiselle s'arrangeait avec celle ci pour s'entretenir avec la dinde.
Quant a moi, après avoir reçut du gentilhomme un kit de crochetage que je perçois comme d'une grande utilité a venir, je partis essayer de trouver les personnes responsable des arts et spectacle de la ville. Je trouvais des mendiants qui m'orientèrent vers le "Montreur d'Ours" que je n'ai toujours pas réussit à rencontrer. Je me renseignais aussi sur le tarif des cordes. Histoire d'améliorer mon idée de représentation acrobatique, mais hélas le tarif était plus qu'au dessus de mes moyens. Je me résolvais donc à me lancer dans un spectacle de d'acrobatie simple mais qui eu son effet. Même si c'était peu, ca aura déjà son utilité si cela permets de rencontrer l'homme montreur d'ours. Et puis, ca fait toujours une rente. Je retrouvais mes compagnons a midi, écoutant d'une oreille distraite leur mésaventures du matin. J'appris aussi que la dinde acceptait de venir l'après midi même. Bon, j'irais refaire une petite séances d'acrobatie. Mon après midi se fait assez calme somme toute.

Au soir, je retrouve mes compagnons, le jeune homme et sa cousine semblent encore sur les nerfs de leur rencontre avec la dinde..... Il y en a sur la table... Je mange en évitant soigneusement celle ci.. On ne sait jamais. Puis les discussions vont bon train, je m'enquis de comment et par qui le corps de Julien a été trouvé. Je trouve tout ça louche moi, mais les autres n'ont pas la puce a l'oreille. Tant pis, je garde ça sur mon oreille pour plus tard. On organise une petite expédition pour observer la demeure de Merkal ( le monsieur, supposé avoir tuer/fait tuer Julien) Je grimpe sur un toit, en bas un barouf se fait entendre, je regarde et je vois la demoiselle qui était avec moi s'étaler au sol, apparemment de pas trop haut... Bon, on la joue malin, j'envoie une brique a coté d'elle, elle ne semble pas comprendre, pas grave, elle file et se dissimule dans les ombres. Tant mieux, ceux que le bruit aura attirer ne trouveront qu'une brique sur la chaussée. Je la vois ressortir, aller voir la grille puis retourner se cacher avant le passage de la milice. Pour ma part, je me mets a observer la maison, assis dans l'ombre d'une cheminée. Pas grand chose a dire, ni a voir, si ce n'est un garde qui vadrouille de temps en temps à l'intérieur. Je tente alors de redescendre discrètement de l'autre coté de la façade, coté jardin, mais bien sur, il y a un maudit clébard... Je déteste ses bêtes, et je prévois un accident a celui ci pour la frousse qu'il m'a collé. Je remontais donc en quatrième vitesse, puis redescendais sur le coté, puis sur la façade.et retournait au manoir de ... *se gratte la tête* Dame Telania.. je crois.... Bon, la cousine noble qui a claquer toute sa fortune a nous sortir de prison. Après cela, je me vautre et je roupille, épuisé et songeant a ma futur terrible vengeance.

Ne sachant que faire, nous attendons l'arrivée du bateau afin de confirmer nos soupçons, je fais de temps en temps mon petit numéros d'acrobatie a diverses endroits de la ville. Puis le jour de l'arrivée du bateau se présente, nous allons donc au port le matin, en patientant, je me force a moins tenir rigueur à l'eau, et au bout de deux heures et demi, je parviens a tremper ma papatte dans l'eau, j'en frémis et laisse là pour aujourd'hui mon courage. Je pars alors faire mon petit numéros, légèrement interrompus par un de mes "camarades" qui a presque faillit me planter un couteau dans la trogne en venant jongler au travers de mes acrobaties. Un peu plus tard, deux vont a la capitaineries pour s'entretenir avec celui ci, les deux autre essaient de réfléchir a une annonce a faire en public... Avec beaucoup de bon sens je m'éloigne d'eux en les gardant a l'œil. Mais leur paroles sont si décousus de sens que personne ne semble en saisir le sens jusqu'au moment ou les fruits avariés se mettent a voler. Ils s'en sont donc sortie indemne dans leurs corps, peut être moins dans leur moral. Nous retrouvons nos camarades, dont l'un assez éméchés chez la... Rhaaa... la cousine de son cousin. Là.

On lui raconte tout, ou a peu près, et apparemment, l'entretien avec le capitaine a porté ses fruits. Nous apprenons plus tard que Mer...Mas...Meskal s'est enfuis de la ville et, encore plus tard, qu'il a été retrouvé égorgé comme julien.... Ce sont les grands anciens, j'entends alors. Bizarrement, mon poils se hérisse a ce titre.... Nous repartons désormais à l'aventure. Je suppose que la personne ayant fait éliminer Ma... ... ... Chin ne voulait pas qu'on remonte a lui si son sous fifre était trop bien interrogé. ( et apparemment, ils savent interroger ! )

Admin Messages : 171 Date d'inscription : 28/08/2008

Henrick a écrit:: Effectivement, notre groupe avait tout bien préparé pour le meurtre pré-médité de Amar Falon. Cependant, dans la matinée, il se trouve qu'une troupe de quelques 30 soldats lourdement armés fit une soudaine visite à mon hôtel particulier. Messire Liam Samarande-Vérone, Tarivol, Albert (dit L'as de pique) et la non moins charismatique Emily se trouvaient sur les lieux eux aussi. Nous avons donc tous été arrêté pour tentative d'assassinat envers la personne de Amar Falon.
Nous avons été jeté en prison comme des mal-propres. Malgré tout, avant la fouille, j'ai pu cacher mon nécessaire de crochetage. J'envisageais déjà la sortie de prison avant même d'y être entré.

Dans notre cellule, 2 prisonniers étaient déjà en train de croupir.

L'un d'eux était un monte-en-l'air, et l'autre, une personne plutôt efficace concernant les soins, me semble t'il.

Dans la cellule voisine à la nôtre, un petit groupe de gurry passait le temps avec diverses jeux de hasard. En les questionnant, nous avons appris que leur tâche était de récupérer une lettre de la plus haute importance qui avait été déposée. Peut-être la lettre de droit pour Le Joyau de Saramandre ?

Après une séance de torture collective, des côtes brisées, des fractures diverses, et des dénonciations calomnieuse, toute, curieusement, dirigées vers Saramande-Vérone, nous avons tenté de ne pas succomber à nos blessures, et une séance de soin improvisée eut lieux.

Dans l'après-midi, le préfet de jour, Andulive, voulait tous nous voir. Bien qu'il ai eu la lettre, ce dernier ne cru pas un mot de ce qui pouvait être écrit. Nos chances de sortie de prison était quasi nulle.

De plus, il semble que la pendaison allait achever notre quête le lendemain même.

Le soir, nous avons eu une soupe absolument immonde. Et pour couronner le tout, cette dernière était empoisonnée. Impossible de s'évader la nuit même. Emily réussissa tout de même à me réveiller, mais la fatigue reprit le dessus après que je me sois séparé de mes menottes.

Le lendemain, on fut invité à participer à l'exécution des 5 gurry rencontré la veille, avec qui une possible évasion aurait pu avoir lieux.

Dans l'après midi, ma cousine, Thalénia, voulu me voir personnellement.
Ce fut un immense plaisir de la revoir. Celle-ci était prête à payer ma caution pour sortir de prison. Mais n'agissant pas seul, je lui ai annoncé tout de même qu'il faudrait aussi faire quelque chose pour mes amis.

Et c'est ainsi que l'on sortit tous de prison, y compris les prisonniers inconnus qui était avec nous. Chacun de nous, avec l'argent qu'il lui restait, se paya des soins bien mérités.

Après s'être tous rendu au manoir familial des Sacirberk, Thalénia, auprès d'un thé, nous demanda de continuer notre enquête, et que si un véritable coupable était découvert, elle serait prête à oublier la dette de quelques dizaines de millier de couronnes.

Nous nous sommes tout de même demandé "Qui a pu nous dénoncer ?"
-La soit disante Capo du quartier de la souche ? Non, car si elle s'adresse à la garde, elle se ferait capturer sur le champs. Et puis, elle ne connaissait pas le reste de la troupe.
-Le serviteur corrompu ? Il ne savait pas ce que nous allions faire, ni que l'on était plusieurs a organiser quelques choses.
-Les gens de la taverne qui m'auraient entendu ? Non plus, il ne savait pas que l'on était plus de 2, moi et Albert.

La seule et unique personne qui était au courant du coup, c'était nous même et..... Merkal.

Sur ces doutes, j'ai alors demandé à Thalénia de m'arranger un rendez-vous avec Marylise Falon pour voir si elle a vraiment eu des liens avec Julien.

La nuit même, Le prisonnier monte-en-l'air, accompagnée de la très agile Emily sont partis espionner Merkal dans sa demeure afin de constater un quelconque changement d'attitude de sa part. (Plus de garde autour de lui, etc etc). Mais rien d'anormal ne fit son apparition.

C'est ainsi que, le lendemain, pendant que le reste de l'équipe était occupé à leurs occupations personnelles, Albert et moi-même sommes resté prendre le thé en la compagnie Thalénia et la dinde Marylise. Celle ci s'est présentée comme étant une personne horriblement arogante, d'un sadisme incroyable, et ne semblait absolument pas porter Julien dans son coeur.... Ni son mari d'ailleurs, puisqu'elle se sera amusée à le descendre le plus bas possible.

Après quelques Flatteries ironiques et quelques propos raciste destiné envers Albert, celle ci fut mise à la porte, plus ou moins indirectement.

Nous avons appris qu'elle aimait beaucoup écrire. Peut-être a t'elle pu effectivement écrire ces lettres, mais après la mort de Julien, pour exprès nous mener en bateau. Serait-elle une complice de Merkal ?

Ca, nous l'ignorions. Nous n'avions plus de piste à suivre, et la seule chose que nous pouvions faire était d'attendre que Le joyau de Saramandre accoste.

En effet, Merkal avait affirmé ne pas avoir reçu la lettre de droit que portait Julien sur lui lors de sa mort. Pourtant, si le navire a l'autorisation de mouiller au port, cela sous-entend que Merkal aurait mentit et aurait quand même reçu la lettre et l'aurait signé. Mais alors, pourquoi la mort de Julien ?

Et, après une longue attente au port, la bateau débarqua.... et mouilla.
Merkal était bien en menteur et nous cachait bien quelque chose de très importants.

Pendant que Emily, Tarivol et un des prisonniers étaient occuper à préparer un discours pour le crier et créer du scandale dans les rues, Albert et moi sommes partis à la rencontre du capitaine du navire.

Après m'être présenté comme étant un Sacirbek à la Capitainerie, nous n'avons eu pour embarra que la longue attente de l'arrivée du Capitaine.

Un peu plus tard, ce dernier arrive enfin, et nous nous sommes entretenu avec lui. Nous l'avons mis au courant sur l'affaire du meurtre et tous les mensonges que Merkal avait pu émettre. Le Cpt, possédant la lettre de droit, nous as promis de la faire parcourir aux hautes autorités.

En ressortant, j'ai pu participer, avec Albert à la brillante prestation du "gueulard de rue" en devenir (Tarivol). Quelques jets de tomates plus tard, nous sommes tous rentré au manoir et avons attendu patiemment la suite.

Et il se trouve que Merkal s'est enfui dans la nuit et qu'on l'a retrouvé, mort égorgé, comme Julien, sur la route qui le mènerai à la ville voisine la plus proche.
Merkal avait-il peur de quelqu'un ? Si ce n'est pas lui qui a tué Julien, qui cela peut-il être ? Un groupe d'assassin surement, leur signature étant de produire des meurtres très propre, en égorgeant les gens et en les déposant à plat ventre.
Une grande réunion Izghale(?) va bientôt avoir lieux. Avec Albert, on compte y aller et essayer de récupérer quelques informations utiles.

Pour ma part, des compagnons m'ont mit au parfum d'un casse très intéressant...
En effet, il semblerait qu'un sommelier possède des bouteilles de vin de très grande valeur, casées dans un coffre fort. Si j'arrive à lui en piquer 2-3, la récompense s'élève facilement a plusieurs dizaines de milliers de couronnes. Et puis, rien ne m'empêchera de lui en piquer plus et de doubler le butin. Je proposerai le coup a mes compagnons, je ne pense pas qu'ils cracheront sur quelques sous..