Edmond Jean Rostand Edouard Philibert de Dakryin

Mille salutations sur vos épaules et les les plis qui barrent vos fronts,

ce jour de printemps m'enchantent alors que je quittent les bottes rouges avec de multiples mots dans la bouche et des papiers pleins les mains. Des papiers qui n'ont pas vraiment d'intérêt mais qui octroieront à ceux qui connaissent les pavés de sortir dans les beaux quartiers. La face avenante sur le cours du vent et le regard inquiet sur les pauvres de la villes, ils sont vraiment trop. Ils sont DE trop, en fait. Aucun ne peut se payer mes services mais j''aime rendre au destin ce qu'il m'a offert en le dérobant aux autres.

En traversant les rues et même tout le quartier de la flèche, je me rends bien compte que ma place n'est pas ici.

Le préfet ne rends pas grâce à mes suggestions et je suis las. Je pense que mon poste d'ambassadeur me permettra de faire en sorte que la ville me sera redevable et que mes offrandes faites aux plus puissants seront rendues.

OH, je ne suis pas un dieu, loin de là. Je n'espère qu'une chose, que la pauvreté s'arrête.

J'ai trop voyagé et vu trop de misère pour en supporter davantage.

Bon, je m'en vais de ce pas demander où sont mes tartines à la confiture d'airelles.

D'abord et avant tout, sachez chère ..... dame,
Que je vous souhaite le bonjour et que je me présente à vous comme un enfant nu :
je me nomme Edmond Jean Rostand Edouard Philibert de Dakryin.

Je n'ai certes pas cherché à égratigné les anfractuosités qui vous servent d'oreilles mais si par malheur quelque Ichore en sortait je serais fort marri d'avoir atteint ce que ls sages nomment le centre de l'âme et du corps. Je n'en pas moins étonné de vous voir prendre jambes à votre cou de ne point pénétrer les mots qui arrivent jusqu'a vous et qui ne sont pas en forme de lame. Mais sachez chère dame que je puis vous être utile.

Puisque vous êtes la première à m'adresser la parole avec autant de franchise j'en ferai de même.

Mon nom ne vous dit peut-être rien mais je fais partie d'une riche famille de nomade. Du fait de notre errance permanente j'ai eu l'ocasion de siéger au conseil et d'être ambassadeur de la cité-état dont je porte la parole. J'ai aussi comme ma particule l'indique une propen...Une capac...euh, un truc si vous voulez qui pourrait vous faire entrer la où les portes sont toujours closes et où il n'est point besoin de matériel tels que clés, force-guichets et autres goupillons à serrures. Imaginez chère enfant, que là où vous allez, les gens feraient révérence à votre grâce, là où les plus belles jeunes filles dansent dans les cérémonies comme le "bal des soies Samarandiennes" vous soyez jalousée par les autres du fait de votre robe divines en cascade de perles qu'un riche marchand vous aurait offert, que les marches que vous foulez seraient toutes de marbre et enfin, voyez-vous comme une baronne qui dégusteraient sans fin, des mets les plus délicats comme la crème d'airelles.

Si tout cela vous allèche, sachez que tout cela est possible mais que tout a un prix également.

SI vos désirs ont une infinité de devenirs je puis être celui qui vous aidera à y parvenir.

Mais en conter partie si nous faisons affaire jeune enfant je vous demanderai un peu d'argent... Oh presque rien mais en sus un petit renseignement.

En attendant une réponse favorable de votre part sachez, Madame, que je vous serais d'une main secourable dans ne position défavorable.

De toute ma modestie, je vous souhaite la douce journée.

Mohan a écrit:

'lut l'Beauce ! Permet qu'sans aménités j'te d'mandions qu'esse t' nous veux 'vec ton verbiage ? j'entrave point grand chique à tout ces mots qu't'met d'bout-en-bout. Si t'p'vais faire dans l'simple pour un bige des rues d'ma façon j't'en s'rai grés.

Dakryin a écrit:

D'abord et avant tout, sachez chère ..... dame

"Mon pauvre Mohan,
pt'ête que l'monsieur est boiteux des deux chasses
et qu'il a assez de fientes dans les esgourdes pour te prendre pour une dabuche... "

Murmure Emily avant de ricaner.

Veuillez agréer mon imprudence quant à mon introduction mais une fille s'est présentée à moi en premier avec un air d'étonnement tellement grand que sa machoîre en aurait pu servir d'escalier grandiloquent aux cancrelats. C'est donc tout naurellemnt que je me suis adressé en ces termes avec une interlocutrice féminine pour la plupart de mon discours quant au sieur qui s'est présenté en suite, sachez chère dame qu'il pourrait aussi bien porter la robe que vous portez l'offense.

Néanmoins, une galante n'a pas moins son mot à dire de nos jours que lorsque son mari est offensé et qu'elle n doit protéger l'honneur, du moins c'est l'image que je me fais de votre couple. Aussi bancal soit-il. D'ailleurs je pourrais vous offrir un livre, si ce n'est pour vous instruire celui-ci servira surement à redresser votre situation matrimonial. A moins que voter position de femme portant la culotte vous sied à tout les deux et alors ce point un livre qu'il me faudra vous offrir mais pluôt un savon car en tant que femme portant l'autorité et la culotte, cette dernière doit être drôlement sale et ce qui s'y trame doit être du même acabit que la croupissante qui traîne dans Béjoffa ( Il rit aux éclats).

Sur ces entrefaits, je m'en vais de peur que votre esgourdasse ne m'atteigne et que les fientes de mes oreilles ne nettoient votre bouche à force de vouloir quérir insanités dans ma tête. Laissez donc votre langue traîner dans les trous où la fiente est plus à l'aise en faisant vos besognes de lavandière à puits d'étron en tant que femme des bas quartiers. Ne vous occuper pas de ce qui se passe dans ma tête mais laissez donc voter soin s'attacher à la vôtre et aux poux qui la jonchent.

Je souhaite la plus lavante lavande à la plus lente des lavandières de ce quartiers.

Cordialement et honnêtement, la sainte journée soit sur vous et votre colonie! Dit -il en s'en allant.

Mohan a écrit:

foutredieu ! j'esgourde pas une roupette a son baratin à c'te gusse là ! pour sûr qu'il doit biberonner...

Sur ces mots et retenant l'autre par le bras, il te tend vers le sus-dénomé Darkryin un gobelet de fer sale qu'il remplit d'eau de vie avant de prendre une goulée à la bouteille, puis pose la bouteille sur la table.

La fille, assise à califourchon sur une chaise branlante, joue avec les fanfreluches de sa robe colorée.

La Fille a écrit:

...

Aprés un instant de reflexion, le jeune homme désigne Emily du doigt :

Mohan a écrit:

la p'iotte ? alons l'ami, on est pas maqués, bougre !

*puis il éclate de rire-

Quand à branler ton ratelier sans savoir, t'd'vrais surveiller ton croupion si't'veux pas salluer la camarde, n'as des gens qu'sont un peux moins commodes qu'ton serviteurs ici. J'pense entre autre a certains d'nos patron et à ces deux surrineurs de gouris...

*Tendant la main a Dakryin il ajoute enfin*
moi c'est Mohan

*désignant la dernière arrivée*
Elle c'est Emily, fais pas gaffe à ses manières, elle en as pas et surveille tes poches avec elle !

*Puis finalement avec un signe vers la fille*
...euh, elle j'sais pas comment c'est son patronyme, v'rai dire 'sais même pas si elle à un nom...

La Fille a écrit:

...

Tandis qu'elle prend la bouteille d'alcool sur la table, l'essuie d'une revers de la main, boit une lampée avant de la faire passer à Emily...

Mohan a écrit:

foutredieu ! j'esgourde pas une roupette a son baratin à c'te gusse là ! pour sûr qu'il doit biberonner...

Elle se tourne vers Mohan.

"Pire qu'un babillard, et pourquoi qu'il me cause de lavande ?"

Mohan a écrit:

la p'iotte ? alons l'ami, on est pas maqués, bougre !

Puis s'adresse à Drakryn:

"Moi antiflée avec lui ? Allez savoir si il est encore là c'est ptête qu'il m'a toujours eu à la bonne ! "

Elle affiche un sourire narquois.

Mohan a écrit:

*désignant la dernière arrivée*
Elle c'est Emily, fais pas gaffe à ses manières, elle en as pas et surveille tes poches avec elle !

"Et toi surveille tes fesses et ce que tu dis plutôt que d' faire des boniments..."

La Fille a écrit:

.Tandis qu'elle prend la bouteille d'alcool sur la table, l'essuie d'une revers de la main, boit une lampée avant de la faire passer à Emily...

Emily se saisit de la bouteille l'observe un instant avant de marmonner :

"J'préfère la moussante..."

Puis repose la bouteille sur la table.

Un chuintement désagréable s'échppe d'au dessus de ton épaule et surgit face aà toi un gouri haut de 3 pied et 15 pouces de haut, il semblait chétif sous sa cape. Il s'interposa entre le nouveau venu et le restant du groupe. Puis il commença aà parler, ses yeux noisettes grands ouverts brillaient.
Ohla le m'as-tu-vu d'où tu te crois sortis pour nous traiter de la sorte, de la cuisse de Jupiter. La d'moiselle voulait te titiller l'égo histoire de voir de quel accabit t'étais. Après je conçois que pour un nobliaud ca soit dur à gober mais ici tout le monde qui arrive ici est à égalité. Alors soit tu ravale ta noble verbe et tu ramasses ton complexe de superirorité qui cascade comme les larmes d'une pleureuse jusqu'en bas de tes petits souliers et t'attends qu'un des "grands manitous" (le ton sembalit autant mielleux qu'ironique, autant dire que ca puait la mort) Soit tu te conduit en homme et tu nous envoie caguer comme il se doit ici avec le jargon de la rue. Les gens du bas ils en piffent qeu dalle de ton glossaire, toi qui te dis si supérieur tu devrais pouvoir t'adapter. D'aileur tu dis pouvoir faire monts et merveille méfies toi des promesse que l'on ne peut tenir. Et redoute les merveilles que tu peux accomplir car elles attirent convoitise, ... et les Lames.
finisant sa tirade il se trouva le gosier sec et se le rinca d'un trait d'eau de vie.

Ah aha ah ahah ahahah !


L'homme rit à gorge déployée et se lève de la table.

Il baisse un dernier regard sur les convives et pose ses yeux sur la bouteille.

Il tend la main et la porte à ses lèvres sans en essuyer le goulot. IL en boit une bonne rasade et toussote sans retenue. IL lâche u gros rot et s'exclame :

-"Si la bleusaille esgomuche queutch ' à c'qu' j dégoie c'est qu'elle estime pas un broc de mes doigts de fée.

-"Moi, j'préfère m'caser sur un plan pas foireux que sur du pet d' toile cirée sur une table."

Regardant Mohan :

'"L'ami, si t'veux bien m'emboiter les arpions j'ai un truc à te poser en bandoullière, toi t'as l'air de connaître ta place dans le rade. Amène la greluche qu'argote rien, elle a une bonne frimousse, on va se remplir les poches."

regardant le reste de l'auditoire, Messieurs et mademoiselle, je vous souhaite la bonne journée.

Attention les escaliers sont glissants, et l'alcool un bien mauvais compagnon, "mon seigneur"

Merci du conseil jeune homme, je saurai que mes pas ne sont pas les les plus adéquats où que ce fut.

Quant à l'alcool, je pense qu'il n'est point mauvais compagnon que le traître. Avec l'alcool, on est au chaud et on connaît son humeur.

Passez une douce journée.

Se rendant au comptoir du "hareng pourpre" il pose une question à l'aubergiste et lui donne quelques piécettes (à moins qu'Emily n'ait eu l'amabilité de me délester du poids d'argent que ma bourse ait eu àç porter trop longtemps à son goût).

Puis il sort avec Mohan et la Sybille muette.

Il se retourne et adresse un signe de la main amical envers la tablée qui l'a accueilli avec chaleur...