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 Du Rififi aux Tanneries [mois de Solem]

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le conteur ivre
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le conteur ivre


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MessageSujet: Du Rififi aux Tanneries [mois de Solem]   Du Rififi aux Tanneries [mois de Solem] Icon_minitimeLun 26 Jan - 14:02

Au cours des deux semaines qui suivirent l’ordre que donna Pyle à Gaïa et à la fille, Antalia fût témoin d’une funeste série de malencontreux accidents, aussi soudains que brutaux !

Si l’on exclut les quelques morts naturelles liées à la vieillesse, à la piètre qualité de l’eau aux mauvaises blessures infectées et aux bagarres de tavernes…Les victimes malheureuses de cette épidémie de décès se comptèrent presque exclusivement parmi les membres d’une petite guilde de monte-en-l’air du quartiers des tanneries, surnommés " les ramoneurs "…

Ainsi, tout commença lorsque qu’au petit matin, Kazi la belle gueule, tomba d’une terrasse alors qu’il revenait pensent-on d’une virée nocturne. Dans la soirée alors que ses camarades célébraient a leur façon sa mémoire - au cours d’une soirée arrosée - à la taverne de la " Catin Boiteuse ", Adrios Guerneck (un umélorien aux sympathies très nettement en faveurs des thèses nauséabondes de Pureté Citadine) fut victime d’avoir professé trop hauts ses opinons racistes. Il se fit tabasser à mort dans l’arrière-cour de la taverne et ce sans qu’aucun témoin ne puisse (ou ne veuille ?) révéler l’identité de ses agresseurs !

Une échoppe d’apothicaire " La Bénédiction de la Mandragore ", était vandalisée sans conséquences graves : quelques bocaux de plantes et autres préparations subtilisées, le mobilier renversés… La caisse ayant été laissée intacte le propriétaire, un dénommé Unza Godillot, décida au vu du peu de dégradations constatées (une vitre brisée, un rideaux de fer un peu malmené et quelques marchandises mineures disparues) de ne pas porter plainte– d’autant que cela aurait l’aurait peut-être obligé a fournir des explication sur ce qu’il traficotait avec des gens plus ou moins affiliés aux thaumaturges !

Deux jours plus tard, un certain Allister McCallon, horloger de profession, ayant pignon sur rues dans le Vieil Antalia, fût écrasé par un chariot appartenant à Maître Liebber Maus, un riche marchand de vin dont les chevaux s’étaient emballés. Il décéda en quelques jours de par des mauvais soins. Faute de défendeur la justice n’entama aucunes poursuite sérieuse contre le négociant qui fut simplement condamné à une amande légère pour mise en péril de ses concitoyen, l’examen de l’attelage ayant révélé un entretient défectueux.

Le lendemain, Abbigaelle la bonjourière était arrêtée par la milice des tanneries suite à une dénonciation anonyme indiquant avec précision l’endroit où cette dernière avait trouvé refuge. Elle ne survécut pas à sa nuit de détention…

Le cinquième jour, les deux frères Sorezzi, Antoine et Tibère - de jeunes bourgeois vifs à sortir leur sabre - se battirent à mort pour les beaux yeux d’une jeune Cassare aux cheveux roux, qu’ils fréquentaient (réciproquement - mais à l’insu l’un de l’autre) depuis à peine une semaine, tandis qu’Anatole Chipriotti - un gaillard connu pour son talent à refourguer les marchandises volées - fût aperçut ivre mort se promenant sur la grande digue du port d’Antalia. Son corps fût retrouvé sept jours après, sur la côte sud de l’île, rendu presque méconnaissable par l’eau de mer et les poissons.

Douze jours après le début de l’hécatombe ; Maëlk Grøtt, Martin Petitgros et Anselm dit " l’Anguilleur " périrent dans l’incendie d’une échoppe, dans le quartier du Prévôt Sabot de Bejofa, où ils s’étaient terrés pour échapper au destin qui semblait s’acharner contre leurs camarades. Au titre des dommages collatéraux résultants de ce triste événement on compte le propriétaire de la masure qui leur avait accordé asile : un malheureux vieillard, Arthur Couturier, oncle au second degré de l’une des trois garçons… Une enquête ouverte là-bas semble s’orienter vers la piste d’un voisin envieux et accariatre avec lequel le vieil homme aurait eut un différent !

Le Canard, leur indicateur dans le quartier fut retrouvé pendu : visiblement dans un moment de panique l’homme n’as entrevu que le suicide comme échappatoire…

La conclusion de cette affaire arriva avec une perquisition des miliciens à la baraque qui leur servait de quartier général aux ramoneurs. Elle fût découverte en grand désordre révélant des traces de lutte… le corps de Tristant Gallius, le supposé chef de la petite bande, y gisant égorgé comme un porc une courte prière en Kalher tracée sur le sol. D’après les témoins et au vu de l’état du corps, les faits semblaient remonter déjà à une bonne semaine.

Peut-être les autres étaient-ils parvenus a prendre la fuite en emportant ce qu’ils pouvaient d’un éventuel butin ?

Après une courte enquête qui n’aboutit a rien, on classa l’affaire sans suite, la Justice d’Antalia manque cruellement de personnels et a sans doute d’autres chats a fouetter que de s’occuper des règlements de compte entre minables petits criminels…

Tout en est qu’on retrouva une dizaine de jours après que toute cette histoire se fut calmée un certain Martin Pristine les longues-quilles, mort dans un taudis des abords d’Eliath, victime d’une gangrène foudroyante… Les quatre derniers membres des ramoneurs : César, un certain " Pattes-Molles ", Mikael l’avale-tout-cru et Simon Grandet ne reparurent tout simplement jamais.

Ces circonstances profitèrent sans doute à ce que les brocanteurs, une petite bande de cambrioleurs s’approprient l’exclusivité des butins des casses et autres vols a l’arrachés sur le quartier et ses alentours…


___________________________________________________________________________________

La fille dépose un balluchon de toile ensanglanté qui semble bien rempli devant Sir Pyle S. Culpa, lorsque ce dernier le débale il y a quatre têtes proprement tranchées dedans...

Gaïa a écrit:
Pas de note de frais sur ce coup là patron Pyle : ils ont payés eux-même leur enterrement... Il est joli mon nouveau châle, tu ne trouve pas ? Je les aimes bien bariolés, comme ça !


Dernière édition par le conteur ivre le Lun 26 Jan - 14:51, édité 1 fois
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Sir Pyle S. Culpa

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MessageSujet: Re: Du Rififi aux Tanneries [mois de Solem]   Du Rififi aux Tanneries [mois de Solem] Icon_minitimeLun 26 Jan - 14:48

"Parfait, vous avez mérité vos 450 pièces chacune."
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